LES AVANTAGES DE LA LABELLISATION

Le Label permet d’affirmer l’engagement institutionnel auprès des personnes accompagnées et leurs proches dans la prévention du risque de maltraitance et le développement de la culture de la bientraitance.

Le Label renforce le respect des droits inscrits dans les textes de références.

Le Label engage l’établissement sur un seuil de compétences avec ses outils et ses effectifs, dans le respect des recommandations de bonnes pratiques professionnelles

Depuis 2007, de nombreux textes et recommandations de bonnes pratiques professionnelles mettent les établissements dans l’obligation du développer la culture de la bientraitance et leur plan de lutte contre le risque de maltraitance

Représenter le Label Etablissement Bien Traitant® permet de poser la stratégie et le positionnement professionnel de l’institution dans les champs de la bientraitance,lutte contre le risque de maltraitance, respect des droits, projet personnalisé,soutien et formation des équipes pluridisciplinaires.

Le Label Etablissement Bien Traitant® met en avant les capacités d’innovation sociale et l’attachement d’un établissement à la qualité de ses prestations tant dans un contexte contraint par le respect des droits des usagers accompagnés que dans un environnement économique, social et législatif de plus en plus exigeant.

Les professionnels du secteur social ou médico-social sont portés par des valeurs de bientraitance envers l’autre depuis leur choix d’orientation professionnelle. Le Label leur apporte cette reconnaissance

Le Label Etablissement Bien Traitant® garantit une neutralité absolue du regard porté sur les pratiques et organisations de l’établissement par l’organisme indépendant Bureau Veritas Certification

Un des risques d’épuisement professionnelestle brown-out dû à la perte de sens de l’action professionnelle. Le Label Etablissement Bien Traitant® reconnaît le sens de leur action aux équipes et les soutient dans le repérage de leur action bientraitante

Les surcoûts de la négligence : hospitalisations, pertes d’autonomie, complications, gestion de la violence, du conflit, …

Coût de l’absentéisme ou du turnover : les effets positifs de la labellisations ont démontrés dans les établissements labellisés

Le coût humain de l’usager en cas de maltraitance en creux ou manque de motivation des personnels

Le coût humain des personnels sachant qu’ils ne sont pas dans la bientraitance

L’energie dépensé à justifier notre action bientraitante face aux familles suspicieuses

De part son impact en terme d’image et la transparence que le Label apporte, il est un moyen de faire connaître et reconnaître l’action bientraitance du secteur.

Outre, les scandales, d’ailleurs inacceptables, dont la presse se fait écho, il ne s’agit pas là d’une généralité de pratiques de notre secteur.
Démontrer sa position engagée d’établissement labellisé, c’est contribuer à changer l’image, parfois négative, de notre secteur et rendre visible l’action en faveur des personnes vulnérables aux yeux de notre société.

Ne serait-ce que par le simple fait que nous sommes des personnes âgées ou handicapées en devenir, la bientraitance nous concerne déjà à titre personnel. Que voudrions-nous pour nous ou pour un de nos proches ?

Le Label Etablissement Bien Traitant® assure aux autorités ayant délivré l’autorisation, l’adéquation entre agrément et réalisations effectives des missions ainsi que l’engagement de l’établissement dans une démarche d’amélioration continue de la qualité de la prestation délivrée.

Les générations de professionnels nous précédant ont porté des valeurs et des ambitions dont nous bénéficions aujourd’hui en tant que professionnels du secteur. C’est à nous, professionnels du 21° siècle de développer la culture de la bientraitance et de la prévention du risque de maltraitance.

Le Label certifie des pratiques de bientraitance et de transparence mises en place par les professionnels. Il contribue à la prévention des risques psycho-sociaux en redonnant un sens et une reconnaissance aux pratiques professionnelles par l’information, la formation, les pratiques et l’encadrement managérial.

Le Label permettra aux professionnels de mettre en œuvre des méthodes et outils pour définir les réalités, pour les repérer, mieux prévenir et développer ce que l’on pourra expliciter clairement afin de permettre l’objectivation et la mise à distance, connaître les bonnes pratiques et savoir les appliquer au cas de chaque personne à accompagner, respecter l’éthique du secteur médico-social, notamment dans le respect la dignité de l’autre et l’agir pour son bien-être, donner aux professionnels des clés de lecture pour aborder ces questions dans leurs dimensions légales, morales et éthiques, prendre conscience et donc se rappeler en permanence.

Le label fournit les méthodes et outils pour prendre conscience de la profonde résonance entre la maltraitance, la maltraitance en creux ou la maltraitance ordinaire, parfois banalisées, impalpables ou invisibles, et la bientraitance, ne pas tomber dans le piège de la bonne conscience béate « Ici on est bientraitant » et en finir avec la persistance du silence sur les maltraitances.

Nul ne peut être bientraitant seul, la « Collégialité, l’interdisciplinarité » du travail en équipe sont des bases de la bientraitance. La bientraitance concerne tous les services où chacun est indispensable dans son rôle.

– Une forte motivation des personnels à obtenir le label et donc un effet de levier des freins au changement éventuels et donc un outil de mobilisation des équipe

– Une sensibilisation immédiate aux concepts de bientraitance et de prévention du risque de maltraitance

– Une levée de la gêne parfois ressentie à aborder le sujet de la maltraitance

– La mise en dynamique de la réflexion institutionnelle sur le sujet de la bientraitance

– La mise en œuvre d’une stratégie de développement de la culture de la bientraitance au niveau  institutionnel

– La mise en œuvre d’un véritable plan de lutte contre le risque de maltraitance au niveau institutionnel

– La création de repères qui permettent aux personnels de se situer dans la qualité de leur action sans rester dans le doute ou l’interrogation de type « Suis-je vraiment dans la bientraitance?

– Un moyen de faire vivre la dynamique qualité entre les deux temps forts de la démarche qualité : l’évaluation interne et externe

– Un moyen pour renforcer la cohésion d’équipe autour du concept de bientraitance vis à vis de l’usager

– Un outil pour développer les compétences de l’ensemble des personnels (encadrement y compris)

– Un outil pour prendre en considération les recommandations de bonnes pratiques de l’ANESM-HAS

– La grande fierté des personnels à être valorisés dans leur action bientraitante et à afficher le Label à la porte de leur établissement 

– La motivation des personnels à maintenir les acquis pour conserver le Label par le maintien de la permanence de la réflexion institutionnelle autour de la bientraitance,créant ainsi le cercle vertueux de la bientraitance

– L’impact positif de la Labellisation sur le turnover (Pourquoi un personnel irait travailler dans un établissement non labellisé alors que la Labellisation s’attache également aux conditions de travail des personnels)

– L’impact positif de la Labellisation sur le taux d’absentéisme de l’établissement (le Label s’attache également au management des équipes)

– L’engagement moral des personnels dans la prévention du risque de maltraitance

– Le bien-être général gagné par tous les acteurs de l’établissement

– La reconnaissance de tous les acteurs présents lors des inaugurations

– L’intégration des engagements dans la bientraitance et la prévention du risque de maltraitance dès les recrutements de nouveaux personnels et stagiaires

– Le gain en image de marque pour un établissement dans son environnement